Bruno Durieux est venu échanger autour de son livre « Contre l’écologisme – Pour une croissance au service de l’environnement » (Editions de Fallois – mai 2019).
Economiste, ancien ministre de la Santé et du Commerce extérieur, Bruno Durieux s’inquiète de l’évolution de nos économies face à la pression écologiste. « Ce mouvement, très large et massif, correspond à une opposition systématique à l’économie de marché, au capitalisme marchand et à la libre entreprise. »
« Le communisme a été remplacé par l’écologisme. Ils ont beaucoup de points communs : des idées sympathiques (quand les uns souhaitent la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme, les autres désirent la fin de l’exploitation de la planète par l’homme) et appellent à un bouleversement institutionnel profond. Ces deux idéologies totalitaires appellent à la révolution en s’appuyant sur la pédagogie de la peur« .
Pour Bruno Durieux, le plus grand danger est le ralentissement de la croissance et donc la baisse du niveau de vie. En ce sens, « l’écologisme est source de désastres sociaux et politiques« .
Même s’il reconnaît le réchauffement climatique, Bruno Durieux considère qu’il n’existe pas d’urgence climatique. Il est possible d’y répondre de deux manières : en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (en développant le nucléaire qui ne ralentit pas le potentiel de croissance) et en développant les politiques d’adaptation au changement climatique.
C.R.